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Théâtre populaire romand
La Chaux-de-Fonds
Centre neuchâtelois des arts vivants

Tenir tête

Ne pas courber l’échine! Résister aux assignations d’une époque qui veut formater, uniformiser, voire décerveler. Ne pas plier devant les jeux opaques du pouvoir de l’argent. Débusquer les pilleurs de rêves. Ouvrir son regard, chercher obstinément la grâce, la joie et des éclats de vérité.

Par la puissance de l’imaginaire, le théâtre, ses artistes et sa belle communauté de spectateurs tiendront tête, cette saison encore, au fatalisme et au cynisme. Au TPR, l’art réenchante la vie.

Il y a mille façons de tenir tête. Tel l’enfant frondeur, ce n’est jamais sans malice, sans un sourire prêt à éclater au coin des lèvres. Avec des comédies, parfois féroces, des radiographies sensibles, véritables plongées au cœur de l’intime, la saison 2016 – 2017 du TPR fait la part belle à l’anticonformisme. Avec en tête, un questionnement joyeux sur la capacité de l’art à résister aux émotions en kit et aux idées simplistes.

Plusieurs fils relient des spectacles entre eux explorant un champ commun: ici, théâtre et cinéma font un pas de deux; là c’est la vie et l’art qui s’empoignent. Ailleurs, des voix fortes se font entendre pour repousser l’obscurité.

De Shakespeare à Olivier Py, de Pasolini à Magali Mougel, de Lisbonne à Manchester, de Téhéran à Rio de Janeiro, explorons les univers poétiques les plus inspirants pour retrouver le désir d’utopie!

En accompagnant les compagnies romandes dans leurs créations audacieuses, en invitant les artistes de la scène internationale, le TPR tient un rôle essentiel dans le paysage artistique de notre pays. Autour de la saison, nous avons à cœur de tisser ces liens précieux entre nos scènes et la vie de la Cité. Rencontres avec les artistes, espaces de réflexions conviviaux sont la marque du théâtre populaire que nous aimons.

Le théâtre a cette vocation : susciter de nouveaux faisceaux de questionnements, semer des indices, éclairer les replis oubliés de la conscience… Une manière de cultiver son jardin intime, de renforcer sa foi en une liberté intérieure souveraine.

Têtes hautes, emplumées et joyeusement entêtées, embarquons ensemble pour cette grande épopée!

Anne Bisang
Directrice artistique