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Théâtre populaire romand
La Chaux-de-Fonds
Centre neuchâtelois des arts vivants

Das Weinen

Das Weinen (Das Wähnen)
(Pleurer. Imaginer)

D’après
Dieter Roth

Mise en scène
Christoph Marthaler

ve. 14 janvier 2022, 20h
sa. 15 janvier 2022, 18h

A Théâtre du Passage à Neuchâtel

Plasticien et poète, mort à Bâle en 1998, Dieter Roth s’est fait l’auteur d’une œuvre protéiforme, déclinée en dessins, peintures et collages, en écrits d’un genre singulier, en images fabriquées avec des moisissures et en sculptures conçues avec des matériaux périssables, tels que le fromage et le chocolat. 

A la fin des années 1980, cet artiste faisant fi des frontières rencontre Christoph Marthaler, jeune musicien à l’époque, et lui offre un exemplaire de Das Weinen. Das Wähnen (Tränenmeer 4) – Pleurer. Imaginer (Mer de larmes 4). Metteur en scène parmi les plus reconnus, le Zurichois prête, comme son aîné, une profonde attention à la lente érosion causée par le temps qui s’écoule, à l’altération de toute chose, corps, esprit, matière. Du texte moqueur de Dieter Roth, « rumineur de phrases » anticonformiste, il a tiré une comédie mélancolique, chorale et musicale, habitée par la mue permanente du monde.

« Bienvenue larmes de toutes sortes, bienvenue monde de contradiction ! »
Et bienvenue au Schauspielhaus de Zurich avec ce spectacle événement, lauréat de la huitième Rencontre du théâtre suisse.

Musicien et metteur en scène adulé du théâtre européen, le Zurichois Christoph Marthaler est invité dans les plus grandes salles, à Paris (Odéon, Chaillot, Opéra Garnier), Berlin (Volksbühne), Hambourg (Schauspielhaus), Bruxelles (La Monnaie), Lausanne (Vidy), ainsi que dans de prestigieux festivals (Salzbourg, Bayreuth). Lauréat de nombreux prix, il a notamment reçu l’Anneau Hans-Reinhart en 2011 et le Lion d’Or de la Biennale de Venise en 2015. Portant un regard critique et volontiers moqueur sur les paradoxes de notre monde, il s’empare ici d’un texte que lui avait confié le plasticien et poète Dieter Roth, décédé en 1998 et connu pour ses sculptures en matériaux périssables. L’érosion due au temps qui passe préoccupe aussi Marthaler et l’on retrouve chez les deux artistes la même aspiration à s’affranchir des frontières et un goût avéré pour l’anticonformisme. Insolite et troublante, cette comédie à l’humour très subtil oscille entre mélancolie et légèreté dans une partition jouée avec une grande délicatesse.

Durée
1h45

D’après l’œuvre de
Dieter Roth 

Mise en scène
Christoph Marthaler 

Avec
Liliana Benini, Magne-Håvard Brekke, Olivia Grigolli, Elisa Plüss, Nikola Weisse, Susanne-Marie Wrage 

Scénographie
Duri Bischoff

Dramaturgie
Malte Ubenauf

Costumes
Sara Kittelmann

Son
Thomas Schneider

Soutiens
Pro Helvetia – Fondation suisse pour la culture, Fondation Georg et Bertha Schwyzer-Winiker

info@tpr.ch