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Théâtre populaire romand
La Chaux-de-Fonds
Centre neuchâtelois des arts vivants

La Bête dans la jungle

D’après la nouvelle de Henry James
Adaptation française Marguerite Duras

D’après l’adaptation théâtrale de James Lord

Suivie de La Maladie de la mort de Marguerite Duras

Mise en scène Célie Pauthe

ve. 30 janvier 2015, 20h15
sa. 31 janvier 2015, 18h15

A Beau-Site

C’est quoi ce genre ?
Théâtre — débat
Sa. 31 janvier 2015
à l’issue de la représentation

Un homme en attente, une femme attentive, tel pourrait être le résumé de ce récit de Henry James, dont Marguerite Duras a donné l’adaptation théâtrale française. L’homme,  c’est John Marcher, persuadé qu’un sort extraordinaire, peut-être terrible, l’attend et sur lequel il ne peut mettre de nom, une bête tapie dans la jungle et prête à bondir. Peut-être une présence vivante? Elle, c’est Mary Bartram. Entre les deux se noue un pacte étrange : elle sera, pendant de longues années, la compagne de cette vie inquiète, tout entière portée par cette attente.

Quel secret s’apprête à surgir de leurs entretiens? La révélation viendra, tardive, tragique, irrémédiable.

Henry James et Marguerite Duras parlent la même langue. Une langue qui exprime le mystère, le manque, la difficulté d’aimer, l’effroi et l’énigme que constitue la femme pour l’homme, l’homme irrémédiablement séparé du féminin.

La lumineuse Valérie Dréville transmet ici à Mary la magie de sa présence de madone intense et fascinante. A ses côtés, John Arnold, formidable comédien à l’éblouissante carrière.

La carrière de Valérie Dréville est marquée par sa rencontre avec Antoine Vitez, dont elle a été l’élève et la comédienne. Après quelques années dans la troupe de la Comédie-Française, elle choisit d’écouter son inclination pour les mystiques de la scène et joue avec Claude Régy, Anatoli Vassiliev, Thomas Ostermeier et Krystian Lupa. Valérie Dréville a reçu le Molière 2014 de la meilleure comédienne.

John Arnold se forme auprès d’Ariane Mnouchkine au Théâtre du Soleil et de Michel Bouquet. Il devient le compagnon de route d’Olivier Py, Joël Pommerat, Stéphane Braunschweig et au cinéma, il tourne notamment avec Milos Forman et Bertrand Tavernier.

Célie Pauthe est la nouvelle directrice du CDN de Besançon Franche-Comté. Après une maîtrise d’études théâtrales à Paris III,  elle assiste notamment Ludovic Lagarde, Guillaume Delaveau et Stéphane Braunschweig. En 2003, elle met en scène au Théâtre national de Toulouse Quartett d’Heiner Müller, distingué du Prix de la révélation théâtrale de l’année par le Syndicat de la critique.

En mai 2014, elle présente Aglavaine et Sélysette de Maeterlinck au Théâtre de la Colline à Paris. Reconnue pour sa direction d’acteurs extraordinairement précise, ses mises en scène sont habitées par la justesse et la finesse.

Sortie du Conservatoire National d’Art Dramatique en 2011, Mélodie Richard joue avec Yann-Joël Collin, Krystian Lupa, Christophe Honoré et Thomas Ostermeier. Au cinéma, elle tourne avec Abdellatif Kechiche, Christophe Honoré et Arnaud Desplechin.

Durée
2h40

Mise en scène
Célie Pauthe

Avec
John Arnold
Valérie Dréville
Mélodie Richard

Collaboration artistique
Denis Loubaton

Assistanat à la mise en scène
Marie Fortuit

Scénographie / costumes
Marie La Rocca
Assistée de
Jean-Baptiste Bellon

Lumières
Sébastien Michaud

Son
Aline Loustalot

Vidéo
François Weber

Coiffures / maquillages
Isabelle Lemeilleur

Production
Centre Dramatique National
Besançon Franche-Comté

Coproduction
La Colline – Théâtre national
Le texte de la pièce est publié
aux Editions Gallimard

info@tpr.ch